« La reconnaissance juridique ne doit pas apparaître avec l'existence de l'Homme ; la reconnaissance juridique doit permettre l'existence de l'Homme »
L'Homme qui n'existe pas encore doit exister aux yeux du Droit
La déesse de la Justice soulève deux plateaux, deux Hommes, qu'elle met au même niveau : celui qui existe et celui qui à venir. Il s’agit de chaque Homme que le Droit doit considérer pour que personne ne manque d’être reconnu juridiquement.
La reconnaissance juridique de tout Homme est le principe aux fondements de nos sociétés d'inspiration humaniste et aujourd'hui l'Humanité est invitée à comprendre que l'Homme qui n'existe pas encore et est à venir est à reconnaître juridiquement :
Accéder à la reconnaissance juridique de l'Homme à venir en interrogeant sur la présence d’autrui à l’avenir :
Accéder à la reconnaissance juridique de l'Homme à venir en interrogeant sur l'acte qui hier aurait privé autrui d'être là aujourd'hui :
Passer du cas de la fillette à celui de l'embryon en interrogeant sur l'autre Homme à venir :
Passer du cas de la fillette à celui de l'embryon en interrogeant sur l'autre acte qui aurait privé hier autrui d'être là aujourd'hui :
Actuellement, la reconnaissance juridique se limite à l’Homme qui existe.
Dans le cas de l'embryon, on ne prête alors attention qu'à l'embryon qui existe et la question est :
"L'embryon est-il un Homme ?"
Comprenant aujourd'hui la valeur à attribuer à l’Homme à venir, chacun comprend que l’embryon est à préserver car :
"A l'avenir, l'embryon est un Homme !"
Reconnaître l'existence d'un Droit pour en déduire ensuite que l'Homme sous la protection de ce Droit n'est pas l'Homme qui existe :
- Cas d'une fillette :
Question initiale :
« Veux-tu que cette fillette soit là demain ? »
Réponse :
« Cette fillette doit être là demain ! »
Reconnaissance à cette fillette du Droit d'être là demain.
Reconnaissance à celle que cette fillette est destinée à être du Droit d'être là demain.
- Cas d'un embryon :
Reconnaissance à celle qu'un embryon est destiné à être du Droit d'être là demain.
Préservation de l'embryon en raison du Droit d'être là demain reconnu à celle qu'il est destiné à être.
La couronne fleurie est-elle installée sur la tête de tout Homme ? Tous les Hommes sont-ils oints aujourd'hui ? N'en manque-t-il aucun et le laurier de la paix peut-il être véritablement soulevé ? Nous pensons que oui, mais il n'en est rien si la couronne doit aussi être posée sur la tête de celui qui est à venir.
en savoir plusIl y a le vase et on ne détruit pas le vase en raison de l’eau qu’il contient, car c’est elle qui est précieuse. L'objet du Droit à la vie a toujours été mal compris.
en savoir plusAu nom de ce Droit, c’est la présence de cet enfant tout au long de ce chemin qui est à protéger. Or, est-ce cet enfant limité à celui qu’il est aujourd’hui que l’on trouve tout au long de ce chemin ?
PDFCet enfant est la réalité de demain ; voilà son visage. Cependant, faute d'être aujourd'hui réel, cet enfant n'est pas, selon nous, à considérer. Telle est actuellement notre façon d'approcher cet enfant.
Le problème est que nous n'avions pas compris que celui que l'on considère en tout Homme, ce n'est pas seulement la réalité qu'il est aujourd'hui, mais aussi la réalité qu'il est demain !
De lege feranda
(la loi qui doit être)
Celui dont on veut protéger la présence à l'avenir, c'est celui qui est à venir.
Si cette déduction est incontestable, alors elle nous engage. Elle nous engage à intervenir pour que cet Homme, celui qui est à venir, soit rétabli dans son Droit, le Droit d'être là demain.